Aujourd’hui, en France, la consommation de protéines est supérieure de 20 % aux recommandations[1].
Par ailleurs, 85 % des adultes français ne consomment pas assez de fibres. Cela n’est pas sans conséquences sur la santé. Pour y remédier, les protéines végétales sont un excellent allié. Objectif : protéines végétales et animales doivent se partager l’assiette à 50/50.
Qu’est-ce qu’une alimentation gagnante ? C’est celle qui associe protéines végétales et animales de manière équilibrée.
Aujourd’hui, les scientifiques sont unanimes : une alimentation saine et durable est un subtil équilibre entre apports en produits végétaux et animaux. Parce qu’on le sait : « les protéines sont absolument essentielles pour le corps humain qui est constitué de 62 % d’eau, 17 % de protéines, 14 % de lipides, 6% de sels minéraux et 1 % de glucides », détaille Laetitia Finzi, Responsable des Relations Institutionnelles Alimentation chez Tereos.
Le point sur ces différences protéiques avec Laetitia Finzi, Cindy Le Bourgot, Expert Scientifique Nutrition chez Tereos et Stéphane Walrand, Directeur de Recherche à l'Unité Mixte de Recherche Nutrition Humaine de l'INRAE-Université Clermont Auvergne et Chercheur à l’INRAE.
Protéines animales et protéines végétales : des alliées de taille !
Les protéines sont indispensables au bon fonctionnement de l’organisme : elles permettent la synthèse des hormones, anticorps, enzymes, et permettent également la contraction musculaire etc.
Mais quels sont les apports spécifiques des sources protéiques animales et végétales ?
Les sources protéiques d’origine animale apportent des nutriments spécifiques, absents, en faible concentration ou avec une biodisponibilité faible dans les produits végétaux : c’est notamment le cas du fer héminique, ainsi que de la vitamine B12.
Quant aux sources protéiques végétales, elles sont enrichies des nutriments qui les accompagnent, expliquent Cindy Le Bourgot et Laetitia Finzi. Ainsi, les aliments végétaux sont sources de nutriments spécifiques. C’est particulièrement le cas pour les fibres, les vitamines B et C, certains minéraux (magnésium, phosphore, manganèse) et la plupart des phyto-micronutriments (caroténoïdes, polyphénols, antioxydants…).
Or, la consommation des protéines végétales a diminué de 7,3 à 1,4 kg/personne/an entre 1920 et 1985, au profit des protéines animales.
La solution ? Diversifier ses sources protéiques en végétalisant les assiettes
Les protéines végétales ont une teneur en acides aminés indispensables qui dépend de leur origine botanique (ex : blé, soja, …), bien que celle-ci soit généralement plus faible que celle des protéines animales. Cependant, il est possible d’associer différentes sources protéiques végétales au sein d’un même repas pour assurer un apport complet et équilibré de tous les acides aminés indispensables : on parle alors de complémentarité des protéines.
Combiner des protéines de céréales (déficitaires en lysine et en thréonine) et de légumineuses (déficitaires en acides aminés soufrés) au sein de produits qui constituent des sources de protéines végétales permet d’améliorer la composition en acides aminés indispensables, explique Cindy Le Bourgot. Pourtant, si cette association entre protéines végétales de différentes sources est traditionnelle dans les pays où les modes alimentaires ont peu recours aux produits animaux (ex : maïs et haricots au Mexique, semoule et pois chiche au Maghreb, riz et lentilles en Inde), c’est nettement moins le cas dans les pays Occidentaux.
Pour bénéficier des atouts de ces acides aminés, il faut prendre en compte le degré d’utilisation des protéines par le corps humain, c’est à dire la biodisponibilité. C’est cette dernière qui permet aux nutriments d’arriver sur sa cible cellulaire : elle varie selon la digestion et l’absorption. Certaines protéines végétales sont hautement digestibles, de l’ordre de 85 à 95%, proche de celle des protéines animales de l’ordre de 95%. La digestibilité des protéines végétales peut être améliorée par certains traitements technologiques comme les traitements thermiques (cuisson, autoclavage) ou thermomécaniques (extrusion), mais aussi par la fermentation.
Selon l’INRAE, il faut « accroitre la part des protéines végétales dans notre alimentation en développant de nouveaux produits de qualité nutritionnelle optimisée ». Stephane Walrand affirme que « la ration alimentaire journalière devrait contenir une quantité de protéines animales équivalente à la quantité de protéines végétales ».
Les protéines végétales : quel avenir ?
Pour répondre aux besoins des populations, les protéines végétales constituent un marché en pleine expansion.
En effet, pour les populations vieillissantes et les sportifs, les besoins protéiques sont augmentés et en même temps il est nécessaire de contrôler la consommation de graisses saturées et de cholestérol et d’optimiser l’apport en micronutriments. Ainsi, les sources protéiques végétales, pauvres en lipides et riches en micro-constituants, sont un pilier non négligeable pour répondre à cette problématique.
Tereos répond à ce défi par une gamme complète de produits végétaux (Epi &Co). Basés sur une formulation simple (7 ingrédients), sur le principe de la complémentarité des protéines et grâce à une technologie française innovante et brevetée, les produits sont constitués d’une association de protéines de céréales (blé) et de légumineuses (pois chiche).
La complémentarité est donc la clef pour bénéficier d’apports optimums en protéines et en acides aminés indispensables. Elles sont en cela un pilier d’une alimentation saine, durable et équilibrée en apports végétaux et animaux.
[1] Source : Michel Duru, directeur de recherche et chargé de mission à INRAE